Page Blanche à Annick DEMOUZON

  Annick DEMOUZON  

Prix Prométhée de la nouvelle 2011

 Mot par mot, virgule par virgule, une œuvre, qui est toujours sans point final, se construit pierre après pierre, comme une maison faite avec son cœur et avec ses propres mains. L’écriture, qui est un chantier infini, demande de la passion et de la patience. Annick Demouzon n’en manque pas. Cette fois, elle nous offre Virages Dangereux, un recueil de nouvelles qui vient de paraître aux éditions le bas vénitien, une maison récente animée par une équipe de passionnés. Ces textes denses et forts ont quasiment paru en même que le très beau À l’ombre des grands bois, publié cette année aux éditions du Rocher, Prix Prométhée de la nouvelle et pour lequel j’ai eu l’honneur et le plaisir d’écrire la préface ci-dessous :

 Si la photo est bonne

On le sait : qu’elle fût artificielle ou naturelle, il n’y a pas de photo sans lumière. Celle qui baigne les textes d’Annick Demouzon est à la fois douce et âpre, toujours pudique et jamais voyeuse. On sait également que lorsque la littérature s’empare du thème de la photographie, on peut flirter avec le mimétisme, le cérébral et tomber – excusez-moi pour cette facilité – dans le cliché. Un piège auquel échappe l’auteur de ce beau recueil, une nouvelliste qui aime la marche à pied, la peinture, les histoires pour enfants, le cinéma et, bien sûr, les livres et les écrivains.

Annick Demouzon, qui exerce dans la vie le métier d’orthophoniste, qualifie le petit appareil numérique, qui l’accompagne dans ses déambulations, de troisième œil. Il lui sert, dit-elle, à voir, à sentir autrement. Comme l’une de ses héroïnes, elle tente d’attraper dans sa « boîte » la beauté du monde pour se l’approprier, la faire sienne. Elle sait aussi que derrière chaque photo, chaque image il y a, nous dit-elle, un mystère qui se glisse entre les interstices du temps, entre l’instant éphémère et le souvenir que l’on voudrait éternel.

Les quatorze nouvelles d’Annick Demouzon mettent en scène des vies, celles de gens qu’elle tente, avec ses mots et ses images, de saisir, de capturer, de fixer sur le papier ordinaire ou glacé, sur la page quadrillée ou blanche. Entourés d’objets, de meubles, de fantômes, de silences, de peupliers ou de saules, ils sont là présents, seuls ou ensemble, souriants, tristes, sereins, désemparés ou un peu renfrognés. On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les liens, solides ou fragiles, qui les unissent, sur le lieu, neutre ou marqué, dans lequel ils sont assis, debout ou couchés ? Qui a pris la photo et pourquoi a-t-il appuyé, « tiré » à cet instant précis et vertigineux qui lui semblait définitif ? Que veut-il révéler de l’intimité, des habitudes des personnes qui ont consenti à se livrer à lui ? Peut-être l’a-t-il fait à leur insu, à la dérobade, comme un pick pocket qui fait les poches de la réalité et des âmes? Que cherche t-il à rendre, la laideur ou la beauté, la singularité ou la banalité d’un geste, d’une attitude, d’une existence ? Cherche-t-il aussi à travestir la réalité, comme le font les photos trafiquées, fabriquées de l’Histoire officielle ?

Comme on le devine, les questions que se posent ou que suscitent les personnages d’Annick Demouzon, sont celles aussi du lecteur qui « entre », avec bonheur, dans ses histoires, ses récits qui ont pour support, pour cadre la photographie. La photographie à la fois comme mémoire, écriture, mouvement, interrogation, échappée vers l’ailleurs. D’une façon indirecte, par les chemins buissonniers de l’écriture, de l’imagination, il est à son tour témoin de leurs failles, de leurs certitudes, de leurs attentes, de leurs espoirs. Il devient, par la force des choses et des destins, l’un de leurs compagnons dans ce voyage, parfois heurté, qu’est la vie avec ses précipices, ses îlots de tranquillité, ses zones d’ombre.

L’une des qualités de ce recueil, c’est la rapidité de l’écriture, le sens du détail et du raccourci, de l’ellipse qui fait succéder, sur un rythme soutenu, des histoires de famille, d’individus, de groupe.

Annick Demouzon, qui sait parler des saisons, des couleurs et des odeurs, nous offre, ici, des visages, des portraits qui ne sont jamais figés, définitifs. Chaque lecteur peut y apporter, en toute liberté, sa touche. C’est un autre des plaisirs procurés par ce recueil.

Abdelkader DJEMAÏ

© Le Rocher 2011

Virages dangereux, éditions le bas vénitien

 

Chacune des seize nouvelles de Virages dangereux relate un tournant dans la vie de ses héros. De la naissance à la mort, du repas du dimanche au virage routier, du passage à l’âge adulte à l’abandon de la burqa, ils aiment, ils pleurent, ils rient.

Entre virage et dérapage plus ou moins contrôlé, il n’y a qu’un pas. Le regard d’Annick Demouzon sur le monde peut être terrible, noir, corrosif, avec pourtant une véritable empathie envers ces personnages qui nous ressemblent tant.

Chaque histoire se construit d’un enchevêtrement de petits riens du quotidien, mais chaque chute est un coup de poing que nous prenons en plein plexus.

La vie se révèle parfois une route bien dangereuse…

Format 13,5 x 21,5 – 176 pages – Prix France TTC 16 €

ISBN 978-2-919516-07-0

 

À l’ombre des grands bois, éditions Le Rocher

Prix Prométhée de la nouvelle, Préface d’Abdelkader Djemaï,

La photographie sert de cadre et de révélateur aux quatorze histoires, individuelles ou familiales, qui composent ce recueil où plane une angoisse diffuse. Les  situations en sont souvent ordinaires, renvoyant à la vie courante, aux occupations et préoccupations communes. Les personnages, du petit enfant au vieil homme, du citadin au paysan, du retraité au vacancier, se rencontrent, se fuient, se perdent, se retrouvent, espèrent ou désespèrent, en sachant ou éprouvant, fût-ce confusément, tout le prix de l’existence.

Toujours surprenant, caractérisé par une écriture rapide, nerveuse, déliée, qui court au but, sans s’appesantir, sans tirer à la ligne, le recueil  joue sur l’ambiguïté, le décalage, les préjugés du lecteur ou ses présupposés, sème des fausses pistes et entraîne, par dévoilement progressif, vers une chute inattendue, chaque fois empreinte d’une grande humanité. Quatorze puzzles à reconstituer par le lecteur, quatorze interrogations drôles, cruelles ou tendres sur la vie.

Format : 13,2 x 20,1 – 162 pages – Prix France TTC 14,90€

ISBN : 978-2-268-07220-3  Code D. : 729 089 9

Où se procurer les deux ouvrages : chez votre libraire, sur les sites de vente par correspondance ou auprès de l’éditeur.

La visite

 Ils sont venus ensemble — toc-toc — et le nez dans l’ouverture.

— On peut ?

Bien sûr qu’ils peuvent. Mais entrez-donc. Ils sont de la famille, tout de même.

À la queue-leu-leu, l’un après l’autre, ils se sont faufilés par la porte entrebâillée, qu’ils se faisaient passer de main en main, à la manière d’un baiser de paix, avec une sorte de connivence fraternelle qu’on devinait — normal, en somme. Ils la tenaient ouverte devant l’autre, d’un geste moelleux et pesé, et une gentillesse palpable, qui tous les rassurait. Un jour comme aujourd’hui.

Le dernier a refermé la porte. Sans bruit.

 

Dans l’office, cuisait la brioche. Sa bonne odeur chaude et moelleuse leur chatouillait les narines et leur racontait des histoires d’autrefois, quand ils étaient mômes. Qui c’est qui l’aura préparée, celle-là ? Avant, c’était la mère, mais aujourd’hui ? Vite, ils ont écarté cette pensée. Tout de même, on n’est pas là pour ça.

Alors, sans même se donner la peine de gratter au panneau de bois, ils ont poussé l’autre porte, celle du fond, où la peinture grise, depuis si longtemps, continue de s’écailler. Personne n’aura donc l’idée de la repeindre ? Ça faisait des années qu’il en parlait le père. Mais, maintenant… Bah, après tout.

 

Le premier qui est entré n’a d’abord vu que la fenêtre. Une fenêtre bleue, d’un beau bleu trouble à la lumière pauvre, avec, dessus, la trace d’un voile gris, mais émouvante. Une lumière de silence. Pourtant, on n’avait pas tiré les volets, mais le vieil orme — le seul du coin à être réchappé de la grande l’épidémie, on se demande comment — projetait une ombre bienfaisante et sensible. Une ombre vivante, qui pétillait. Dehors, il faisait un de ces cagnards. Ici, au moins, il serait au frais, c’est déjà ça. Machinalement, il desserre sa cravate. Il n’a guère l’habitude d’en porter et avec cette touffeur… Pas le temps idéal, pour sûr, qu’il se dit. Mais y a point le choix.

Le second a reconnu aussitôt l’odeur de moisi et de clos — cette odeur d’ici, la même depuis toujours — et ce drôle de parfum âcre aussi, qu’il n’a jamais trop su identifier, un parfum sans nom, mais qui lui revient. Et avec, des souvenirs d’enfance en ribambelle, qui le submergent. Il se revoit quand il se faufilait en douce pour aller fouiller dans l’armoire, tâter les piles de linge, ouvrir les tiroirs. Qu’ils n’aillent pas grincer, surtout ! Des trésors, il aurait pu en trouver. Des trésors, il y en a partout. Mais non.

La dernière, c’est la couleur des murs qu’elle avait oubliée, mais elle retrouve comme un baume familier la douceur dorée des vieux meubles. La mère les frottait tant et plus, elle n’arrêtait pas — « tu ferais mieux de m’aider au lieu de bailler aux corneilles, c’est pas la peine d’avoir une fille à la maison pour… ». Elle a glissé en catimini la main vers l’armoire et son lissé troublant, en caresse l’arrondi. Oui, c’est bien ça. Quelque chose de très fort l’émeut. Mais, soudain, elle ne se rappelle plus le goût de ces exhalaisons si nombreuses qui s’échappaient du bois. Elle y mettait quoi, la mère pour que ça sente tant de choses ? Des odeurs mêlées. Senteur de la cire, sûr, et quoi d’autre ? La naphtaline peut-être, à cause des mites, et la lavande, qu’elle glissait en bouquets dans les draps, pour le propre, et aussi ? Déjà, gamine, elle se posait la question. Elle n’a jamais su. Alors, maintenant ! Pourtant, elle cherche encore un peu, voudrait se souvenir, reconstruire, remonter le temps… Mais non, rien. C’est si loin.

 

Les trois enfants se sont serrés l’un contre l’autre, au plus près, par habitude, sans un mot, sans se voir, sans même se penser, chacun ici pour soi, chacun seul. Derrière eux, comme eux, leurs conjoints — les pièces rapportées — se sont glissés dans la pièce et ils se tiennent de chaque côté de la porte, écrasés dans l’ombre pour se faire oublier. Pour eux, rien à se raconter, rien à agripper, rien à recevoir, que la chaleur du dehors, qui voudrait entrer, et ces effluves écœurantes de tout et de n’importe quoi, qu’ils ne savent trop identifier mais qui les dégoûte. Une odeur de vieillerie.

Le dernier à pénétrer a tiré la porte derrière lui. Les autres ont tourné la tête vers ce bruit doux du bois poussé sur le bâti. Et, enfin, ils la voient, elle, la mère.

En fait, ils n’ont pas très envie de la voir. Ça les gêne et ils se sentent coupables, y a tellement longtemps qu’ils ne sont pas venus. Et ils se trouvent un peu bêtes, aussi, de rester là, plantés droit debout comme des nigauds, à ne rien faire que la regarder. « Remue-toi donc un peu, t’as l’air de quoi, à jouer le timide ! Viens plutôt me faire une baise. » Elle a raison, pour sûr, c’est pas elle qui aurait jamais fait la godiche. Elle, elle a toujours eu du caractère, même jeunaude, et, à la ferme de son père, elle faisait le travail d’un homme, malgré sa petite taille, et, les allemands, faut voir comment elle les a tenus, quand ils l’ont occupée, sa ferme, ils n’en faisaient pas ce qu’ils voulaient, d’elle. Personne. La sensiblerie, ç’a jamais trop été son fort.

Le premier s’avance. « Tu aurais pu venir me voir avant ! qu’elle lui jette — Mais, maman… » Et, lui, il pique du nez en rougissant, comme il faisait déjà quand il était gamin. Oui, bien sûr, il sait. « J’aurais pu. J’aurais dû avant, qu’il se dit, mais la vie, ça vous prend si vite, ça vous emporte sans qu’on ait le temps de rien, alors… » Un jour, d’un coup, vous voilà de retour, sans même y savoir songé. Et sans vraiment savoir, du reste, ni comment ni pourquoi. C’est pas de la sorte qu’on aurait voulu, mais…

Il a fait un pas vers elle, en murmurant : « Maman… »

La vieille n’a rien dit. Qu’est-ce qu’elle pense de ça, elle, et que pourrait-elle dire ? Qu’ils lui ont manqué très fort, tous, autant qu’ils sont, et même leurs moitiés, elle les aime bien, et leurs enfants à eux aussi, ses petits enfants à elle, et qu’elle était bien seule ici, pourtant, depuis le départ du vieux, à guetter pour rien le facteur ou à décrocher tout soudain le téléphone, comme si… — Ah, c’est pas lui qu’a sonné ? Elle avait cru. Un oiseau, alors, peut-être bien, y en a qu’ont de bizarres cris — et à espérer un signe de leur présence, à l’appeler, à surveiller, des fois qu’ils viennent la voir. Et, aujourd’hui, ils sont là, ensemble, comme autrefois. Même les drôles qui sont dehors à jouer dans la cour, au bon air de la campagne, ils ont raison, ça fait du bien, ils viendront la voir après. Elle leur en veut pas, allez, c’est ça, la vie, elle sait. Du moment qu’ils sont là aujourd’hui… Au fond, ce n’est pas vraiment de leur faute, à eux.

Ni de la sienne, bien sûr. Mais est-ce qu’on a le vrai choix de son existence, sur cette terre ?

Tout de même, elle leur tend les bras, des vieux bras tout fripés, et leur sourit — un bon sourire, ça leur fait mal de le voir. « Venez donc, approchez-vous que je vous embrasse. Alors, le fils, ton entreprise, elle fonctionne bien comme tu voulais ? Et toi, dis-moi, la fille, ton patron, il t’embête moins, désormais ? Et, le petiot, ta femme, elle avait tant le besoin de vivre à la ville, elle s’y plaît, au moins ? Parce que… Mais prenez donc une chaise, et asseyez-vous près de moi, que je la sente, votre chaleur. La jeunesse, ça sent si fort la vie. On va causer un peu. Y a la brioche qu’est prête à côté. Vous qui l’avez toujours aimée. »

Mais eux, ils sont là, raides debout, tout empesés, à point savoir se tenir et à s’encaler d’un pied sur l’autre comme les morveux qu’ils sont restés — finalement. Et c’est l’aîné le premier, qui réagit — l’aîné, forcément, il a des devoirs. Il a fait : Hum, hum, en se raclant très fort la gorge. Il s’est avancé d’un pas. Il marmotte : « Maman… » Il allait dire autre chose. Mais sa sœur, à côté, elle lui flanque un coup de coude dans les côtes, avec un œil mauvais : Allons, qu’est-ce tu vas t’en aller rajouter ! C’est point le moment. Alors il se tait. Ça lui pique un peu la gorge, et il se dit qu’il a peut-être bien attrapé une angine. C’est rêche au fond, et ça serre. Du mal à avaler. Comme une boule.

Il jette un œil autour de lui, pour voir. Ne voit rien. La faute à l’orme, qui lui tue la lumière.

Et puis si.

Il attrape la branche desséchée qui trempait dans un vase — du buis de ce printemps — et, dans le vide, il fait le signe de croix, sur la mère. « Tout de même, qu’il se dit, j’aurais dû venir avant. »

 

© Annick DEMOUZON, 2011

 Bio-bibliographie

Née en région parisienne, Annick Demouzon vit à Moissac dans le Tarn et Garonne. Elle a suivi, successivement et parallèlement, des études de Lettres, de Psychologie et d’Orthophonie. D’abord, un temps, professeur de Lettres, elle a surtout pratiqué le métier d’orthophoniste, qu’elle vient juste de quitter pour se consacrer totalement à l’écriture. Amoureuse des livres et des histoires qu’on raconte le soir à la lueur de la lampe, elle écrit depuis sa toute petite enfance.

Sa première édition date de 1973 :

Sur le chemin de l’oiseau feuille, poésie, éditions Saint Germain des prés.

Ensuite, sans cesser totalement d’écrire, elle s’est surtout consacrée à sa famille et à son métier, avant de replonger avec passion en écriture en 2005.

Lauréate d’une cinquantaine de concours depuis cette date, finaliste du concours Harfang en 2008, pour une première version de Virages dangereux, et du prix Prométhée en 2010, plusieurs de ses nouvelles ont été publiées en revues : Harfang, L’Encrier Renversé, Le Frisson esthétique, Évasion littéraire, Florilège, Sol’air, Pr’ose, Étoiles d’encre… ou anthologies, entres autres aux éditions : Wilquin, Accord, La Vignaubière, La Dérive, Terre de brume, Rivière Blanche, J. Ouaknine, Éléanuit… mais elles n’avaient pas encore été publiées en recueil personnel. C’est fait en cette rentrée 2011, avec deux publications coup sur coup :

— Virages dangereux, éditions Le bas Vénitien, 2011

— À l’ombre des grands bois, éditions du Rocher, Prix Prométhée de la nouvelle, 2011

 Quand elle n’écrit pas, Annick Demouzon s’adonne aux joies de la musique, du chant et de la peinture, ainsi qu’aux plaisirs de la photo et de la marche, tous essentiels.

Quelques liens pour les curieux

Savoir ce qu’on commence à en dire sur la toile :

● Mon blog à Montbé, sur À l’ombre des grands bois :   http://monblogamontbe.over-blog.com/article-a-l-ombre-des-grands-bois—un-recueil-de-nouvelles-a-partager-915

● Le globe-lecteur, sur Virages dangereux :

http://www.leglobelecteur.fr/index.php?post/2011/12/11/Annick-Demouzon-%E2%80%93-Virages-dangereux

● Revue Texture, sur À l’ombre des grands bois :

http://revue-texture.fr/spip.php?article405

● Le blog de Pierre Mangin, sur les deux ouvrages :

http://pierre-mangin.over-blog.com/article-annick-demouzon-92191576.html

● Le bas Vénitien, dont un extrait d’un des textes.

http://www.lebasvenitien.com/content/virages-dangereux-0

● Le Rocher, http://www.editionsdurocher.fr/A-l-ombre-des-grands-bois_oeuvre_10661.html

 


5 réflexions sur “Page Blanche à Annick DEMOUZON

  1. Après avoir consulté le site « Le bas vénitien », je constate que cette maison d’éditions ne publie pas de nouvelles (clairement indiqué dans une rubrique). Or, vous évoquez, dans ce billet, le recueil de nouvelles d’Annick Demouzon paru chez eux.

      1. … mais qu’ils ont changé de politique éditoriale, au Bas vénitien, tout simplement !
        Du coup le recueil d’Annick restera chez cet éditeur une belle, une très belle et très exceptionnelle exception….

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